Baby Doll

“Une hypervirilité, un machisme triomphant ou bien au contraire des êtres sensibles, évanescents, mutilés : telle est l’oscillation qui amène Tennessee Williams à rêver d’une dualité réconciliée, et, vers la fin de son œuvre, à montrer des êtres généreux, purifiés du désordre et de l’érotisme. Au sortir de confrontations dramatiques, les solitaires itinérants rêvent de compassion, les athlètes magnifiques et les étalons rêvent d’amour pur, car ce sont en fait des puritains. Et Williams, dans la violence, parle de cette lutte épuisante pour arriver à la pureté cathartique.”
Liliane Kerjean